La fabrication de smartphone, une plaie pour la planète
Les smartphones, ordinateurs, tablettes sont toujours avec nous. A l’heure où leur effets environnementaux sont de plus en plus critiqués, ces appareils continuent à être toujours plus indispensables. Durant sa vie, un smartphone émet en moyenne 95kg de CO2, cette pollution s’explique par le besoin de recourir à des matériaux dont l’extraction pollue énormément. On retrouve en tête de liste de ces composants des métaux précieux tels que l’argent, le cobalt, l’aluminium etc. La batterie utilisée en continu par les consommateurs est aussi un grand facteur de pollution. Moins connu, le recyclage qui se veut écologique et éco-responsable demande aussi beaucoup d’énergie et accentue donc la pollution totale de la machine. La fabrication de l’objet reste néanmoins la période la plus polluante de la vie de l’appareil électronique. Les iPhone de la marque à la pomme, par exemple, émettent 85% de leurs gaz à effet de serre total simplement lors de la création de l’appareil.
Le recyclage comme solution?
Les marques sont conscientes de ce constat alarmant. Pour pallier ce problème de pollution, Apple par exemple a créé un robot (Daisy) capable de désassembler ses appareils pour récupérer les matériaux précieux. Le but étant de limiter le recours à une extraction polluante d’un matériau fossile dans les exploitations minières. Ainsi la firme veut mettre en place un circuit indépendant pour moins polluer. Pour que le robot puisse travailler un maximum (étant capable de désassembler 200 appareils en 1h) la marque à lancé le programme Trade-In qui à pour but de récupérer les composants essentiels pour les replacer dans des appareils reconditionnés. Ce procédé permet au consommateur d’acheter des produits moins chers de près de 300€. Cependant, il est important de rappeler que les smartphones reconditionnés Apple sont toujours des appareils dernier cri. Impossible donc de trouver des appareils reconditionnés par la marque qui seraient âgés et peu chers.
