La France compte 16 millions de smartphones neufs vendus en 2020, 84% des +12 ans en ont un. C’est 7 points de plus qu’en 2019. En 5 ans 94% des utilisateurs de téléphone ont changé d’appareil. Un choix qui interroge à l’heure ou la réparabilité est de plus en plus mise en avant.
Selon l’Arcep, en France plus de 8 téléphones sur 10 ont moins de 3 ans. Incidents, pertes, vols, envie d’un modèle à la pointe, etc. Un grand nombre de facteurs peuvent expliquer ces changements téléphones. Cette pratique amène logiquement un problème de gaspillage, pourtant la durée de vie de ces téléphones pourrait être bien plus longue.
Un nouvel indice pour favoriser les achats durables
Un tiers des interrogés expliquent que ce changement est dû à un dysfonctionnement de leur appareil. Le rachat n’est pourtant pas la seule option possible, d’autres alternatives plus éco-responsables sont envisageables. Le 1er janvier 2021 a été lancé l’indice de réparabilité qui oblige les vendeurs d’appareils électroménagers à indiquer leur réparabilité lors de la vente. Cet indice permet de voir le potentiel de réparation d’un objet.
Le consommateur a donc la possibilité de faire son choix d’appareil avec cette note et ainsi de favoriser le recyclage et la durabilité. Dans une autre mesure, cet indice va inciter les marques à créer des appareils avec une meilleure note et donc de faire des innovations favorisant la réparabilité.
La réparation comme solution
Certains vendeurs ont déjà compris que la réparation n’était pas un effet de mode. Le groupe Fnac-Darty s’est lancé depuis 2018 dans le monde de la réparation en rachetant le réparateur WeFix. Cette acquisition permet au groupe de proposer une réparation complète de vos appareils électroménagers dans tout leur 140 points de vente. La fabrication reste le moment où le smartphone pollue le plus, la réparation est donc une alternative très efficace pour augmenter la durée de vie des smartphones et limiter l’impact environnemental de ces produits.
