Vous êtes vous déjà demandé pourquoi vos smartphones ne dépassent jamais les deux ans ? Les mises à jour introuvables ou les dérèglements systèmes ne sont pas autant la faute à “pas de chance” que vous le pensez.
Et si l’entreprise de smartphone avait volontairement saboté vos appareils pour vous obliger à en racheter un autre. Ce phénomène existe vraiment et il porte un nom : l’obsolescence programmée. Apple est un exemple tout trouvé. La multinationale à la pomme a avoué en 2017 avoir volontairement diminué la puissance de ses anciens appareils pour booster la vente des nouveaux.
Même si ce phénomène n’est pas nouveau, il pose des problèmes vis-à-vis de la confiance qu’accordent les consommateurs à la marque.
Le CGEDD monte au créneau
Actuellement, les téléphones ne reçoivent des mises à jour que pendant 2 à 3 ans maximum. Pour continuer à utiliser un appareil performant, les consommateurs n’ont pas d’autre choix que d’en acheter un nouveau. Pour lutter contre ce phénomène, le Conseil général de l’environnement et du développement (CGEDD) a émis des recommandations spécifiques.
Des mises à jour pendant 5 ans
Le Conseil demande dorénavant aux filiales de fournir des mises à jour pendant 5 ans minimum à leur appareils. Avec cette mesure, il ralentit la surconsommation et fait reculer le recours excessif à l’obsolescence programmée de la part des constructeurs.
De nouvelles recommandations pour accompagner l’indice de réparabilité
Vous avez sans doute entendu parler du nouvel indice lancé par le ministère de la Transition écologique ? Cet outil de mesure de la réparabilité d’un objet permet à l’acheteur de mieux connaître le produit qu’il achète.
Dans cet esprit de transparence, le CGEDD demande aux fournisseurs de mieux informer les consommateurs sur les mises à jour indispensables. Le but étant de mieux dissocier les mises à jour logiciels nécessaires de celles des applications moins importantes.
Avec ces nouvelles mesures, le Conseil général de l’environnement et du développement souhaite placer le commerce français de smartphones dans une démarche éco-responsable. Voir le rapport complet du CGEDD.